Vous pensez que Bob s’en est sorti indemne du réveillon familial ? Eh bien, je ne voudrais pas vous miner le moral, mais vous risquez d’être déçus…
Nous voici projetés le surlendemain de la soirée. Bob émerge dans un lit inconnu avec un mal de tête carabiné. Paralysé par une atroce douleur venant du fondement de son anatomie, il tente de se souvenir ce qu’il fait là. Les souvenirs de la fin de soirée sont flous, voire absents.
Soudainement, un ronflement, digne des pires films d’horreur et provenant de sa droite le fait sursauter. Un mauvais pressentiment l’envahit. La question qu’il se pose alors, c’est qui était là ? Il inspire profondément et tourne la tête. Son cœur rate un battement, voire deux ou trois. Ses pires craintes se sont matérialisées, Kelly, totalement nue, gît de ton son long à ses côtés. Un long filet de bave attache le coin de sa lèvre supérieure à un oreiller. Il panique. Son instinct lui dicte alors de s’enfuir, mais son corps a du mal à répondre à ses sollicitations. Tout son corps ? non, droit comme un I, son sexe est, lui, au garde-à-vous. Que s’est-il passé ?
(Effets spéciaux) Flashback comme dans les films ! :
Revenons quelques jours en arrière et focalisons-nous sur le moment où Bob se sentit piégé par Kelly qui se rapprochait dangereusement (cf chapitre 10). Ce que vous ne savez pas encore, c’est qu’avec l’entrée fracassante des forces de l’ordre, tata était tombée à la renverse, entraînant, malgré lui, ce pauvre Bob au plus proche d’une Kelly enthousiaste qu’un homme soit aussi entreprenant envers elle dans un pareil moment. Prenant ce geste pour une déclaration d’amour, elle s’était décidée à mettre cet homme banal, mais gentil, mais banal, dans son lit. Malheureusement, une fois la situation sous contrôle des forces de l’ordre, elle sentit que son nouveau prince charmant prenait ses distances.
« C’est un grand timide. Tu penses que je devrais prendre les devants ? » avait-elle demandé à Lili qui avait acquiescé sans l’écouter. Rassurée, elle avait donc pris les choses en main, aidé d’un cocktail explosif mariant GHB, ecstasy et viagra (cadeaux de tonton René), dilués dans un grand verre de whiskey. Ce breuvage qu’elle tendit à Bob allait, lui avait-elle dit, l’aider à atténuer les désagréments des gaz lacrymogènes.
Ce qu’il se passa après, Bob ne s’en souvient pas. Mais, comme vous m’êtes sympathiques et que vous allez me faire un don conséquent lors de mon prochain anniversaire, je vais vous raconter ce qu’il se passa réellement ce soir de janvier. Une date que Bob n’oubliera pas de sitôt. Lorsque Bob se mit à entendre les molécules d’air lui raconter des blagues salaces, Kelly estima que Bob était mûr pour la suite du plan.
Elle avala elle-même une pilule d’ecstasy et siffla le (grand) verre de gniole que mémé n’avait pas encore entamé, puis entraîna la malheureuse victime hors de la salle.
Bras dessus, bras dessous, ils pénétrèrent un club libertin tenu par un ami de Kelly. Bob, se prenant pour Cendrillon imaginait que, ce soir, son prince viendrait le délivrer sur son beau destrier.
Mais ce que n’avait pas prévu Cendrillon, c’est que son fondement serait marqué à tout jamais : le prince et l’étalon ne faisaient qu’un.
Une bouteille de rhum plus tard, Bob quittait le monde imaginaire de Cendrillon pour basculer dans un remake de tarzan, avec Kelly en guest.
Fin des effets spéciaux. Travelling et fondu enchaîné sur Bob, qui tente de se lever.
Encore groggy, les jambes flageolantes, il pénètre dans le salon. La stupeur le fige momentanément, car c’est à ce moment précis que, dans sa tête encore embrumée, toute la scène prend son ampleur. Le sol, jonché de cadavres de bouteilles d’alcool, côtoient d’étranges objets que Bob n’a jamais vu auparavant. A gauche, assis sur un fauteuil, un homme en tenue de cuir noir, un harnais dans la bouche, un fouet dans la main, le regarde amoureusement. Bob déglutit et tourne la tête. Derrière le canapé, un homme s’affaire avec une femme d’un âge avancé. Bob tourne de l’œil, lorsqu’au détour d’un énième cadavre, il reconnait tonton René, nu, dans les bras d’Alfred, grimé d’un costume de clown.
Il se relève quelques minutes plus tard, nauséeux et se met à la recherche des toilettes. En ouvrant une porte au hasard, il fit face à Patrick, dansant le french cancan dans la tenue du crazy horse, appartenant sans nul doute à la femme tenant un fouet derrière lui.
Il doit partir, mais ne sait pas où sont rangés ses habits. Tant pis, il ramasse à la hâte quelques vêtements disparates éparpillés dans l’appartement. Malgré la douleur tenace, il enfile chaussettes dépareillées, caleçon Mickey, chemise Hawaïenne et pantalon de tweed vert qu’il ne parvient pas à boutonner. Toujours au garde à vous, il ne parvient pas à boutonner son pantalon. « Tant pis, je vais rentrer directement me changer, » se dit-il sans savoir qu’il est à plus de deux cents kilomètres de son appartement.
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Ricardsonnement vôtre
« Dans l'abysse originel du néant, naît un souffle, une étincelle, le Big Bang. Un cube, contenu d'informations primordiales, se tient au cœur de ce cataclysme, énigmatique et silencieux. Il danse, il vibre, il résonne - une symphonie cosmique en crescendo, décompressant sans fin.
Tels des notes sur une partition, les données se déroulent, se déployant dans l'espace et le temps. Une mélodie éternelle se dessine, écho de la création, ordre dans le chaos, révélant un univers de possibilités infinies. La matière, l'énergie, la vie elle-même, ne sont que des harmoniques de cette mélodie universelle.
Au cœur de l'océan d'informations, des îles de cohérence émergent, façonnant galaxies, étoiles, planètes. Ces bulles de réalité sont des chants d'amour à la création, des poèmes écrits dans le langage de la physique.
Et dans cet océan d'informations, nous naviguons, des marins de conscience, des explorateurs de la réalité. Nous percevons, nous interagissons, nous créons - nous traçons notre propre mélodie dans la symphonie cosmique.
Notre libre arbitre, notre conscience, sont le fruit de notre danse avec l'univers, une danse guidée par le courant de la décompression. Nous sommes à la fois spectateurs et acteurs, observateurs et participants, dans ce ballet cosmique de l'information.
Car nous sommes l'univers qui se connaît lui-même, l'information se percevant elle-même. Et dans chaque moment, dans chaque pensée, dans chaque acte, nous résonnons avec la mélodie de la création.»
Chapitre 1 :
Introduction à la théorie de l'univers comme décompresseur de données
L'existence, dans sa forme la plus brute, est une expérience de constante évolution et de changements imprévisibles. L'univers, avec son ballet d'étoiles, de planètes et de galaxies, se déroule dans un spectacle sans fin de création et de destruction. Pourtant, malgré cette apparence de chaos, il existe un ordre sous-jacent qui régit la réalité, une structure qui donne du sens à l'ensemble de ces mouvements apparemment aléatoires. Cette structure, selon la théorie présentée dans ce livre, est l'information.
L'idée que l'information est fondamentale pour la réalité n'est pas nouvelle. Les physiciens ont longtemps supposé que l'information est une composante essentielle de l'univers, une notion qui a été explorée en profondeur dans le domaine de la théorie de l'information quantique. Cependant, la proposition que nous mettons en avant va au-delà de cette idée, suggérant que l'information est non seulement essentielle, mais qu'elle est le substrat fondamental de la réalité.
Selon notre théorie, l'univers est un immense décompresseur de données, où la matière, l'énergie, l'espace et le temps ne sont que des manifestations de l'information en cours de décompression. Tout comme un fichier compressé sur votre ordinateur contient une multitude d'informations qui sont révélées lorsque vous le décompressez, l'univers est constamment en train de décompresser un océan de données chaotiques pour révéler la réalité que nous percevons.
Cette décompression se fait à différents niveaux et à différentes échelles. Au niveau microscopique, nous avons les particules subatomiques, où l'information est décompressée pour donner naissance à des particules élémentaires comme les quarks et les leptons. À une échelle plus grande, nous avons les atomes, les molécules, les cellules, les organismes et, finalement, les planètes, les étoiles et les galaxies. Chacun de ces niveaux est le produit d'un processus de décompression qui transforme l'information en quelque chose de tangible et de perceptible.
Mais qu'en est-il de la conscience ? Où se situe-t-elle dans ce tableau ? Selon notre théorie, la conscience est également un produit de la décompression de l'information. Notre cerveau est un décompresseur extraordinairement complexe, capable de traiter une énorme quantité d'informations pour créer notre expérience subjective de la réalité. Chacune de nos pensées, de nos perceptions et de nos émotions est le résultat de ce processus de décompression de l'information.
Dans ce chapitre, nous allons explorer en détail ces idées et examiner comment elles peuvent éclairer notre compréhension de l'univers et de notre place en son sein. Nous verrons comment cette théorie peut unifier de nombreux aspects apparemment disjoints de la réalité et offrir une nouvelle perspective sur les mystères les plus profonds de l'existence.
Chapitre 2 :Le concept de données et de décompression
Pour comprendre la théorie de l'univers en tant que décompresseur de données, nous devons d'abord comprendre ce que nous entendons par "données" et "décompression". Ces termes, bien qu'ils soient couramment utilisés en informatique, prennent un sens particulier dans le contexte de notre théorie.
Les données, dans notre théorie, ne sont pas simplement des bits et des octets, comme nous pourrions les comprendre dans le contexte de l'informatique. Au lieu de cela, nous parlons de données dans un sens plus universel, comme une forme fondamentale d'information qui peut être codée dans le tissu même de l'univers. Ces données sont partout autour de nous et en nous, imbriquées dans la structure même de la réalité. Elles sont l'information fondamentale qui, une fois décompressée, donne naissance à tout ce qui existe.
La décompression, dans ce contexte, est le processus par lequel ces données sont transformées en quelque chose de perceptible. C'est un processus qui se produit constamment et à toutes les échelles de l'univers, des plus petites particules subatomiques aux plus grandes structures cosmiques. C'est à travers ce processus de décompression que l'information fondamentale de l'univers se manifeste en tant que matière, énergie, espace et temps.
Cependant, toutes les données ne sont pas décompressées de la même manière. Certaines données sont décompressées localement, créant des poches d'espace-temps où le temps semble s'écouler à des vitesses différentes. C'est ce que nous observons dans les phénomènes comme la dilatation du temps près d'un trou noir, où le temps semble s'écouler plus lentement à cause de la grande quantité d'énergie (et donc de données) qui est décompressée.
De même, certaines données sont décompressées de manière à être enchevêtrées, créant des liaisons quantiques entre des particules distantes. C'est ce que nous observons dans le phénomène de l'intrication quantique, où l'état de deux particules peut être instantanément lié, quelle que soit la distance qui les sépare.
Dans ce chapitre, nous explorerons plus en détail ces concepts de données et de décompression, et examinerons comment ils peuvent éclairer notre compréhension de divers phénomènes dans l'univers. Nous verrons comment cette perspective peut apporter un nouvel éclairage sur des concepts tels que la superposition quantique, l'intrication quantique, la dilatation du temps et bien d'autres.
Chapitre 3 :
Le concept
de données et de décompression
Pour comprendre la théorie de l'univers en tant que décompresseur de données, nous devons d'abord comprendre ce que nous entendons par "données" et "décompression". Ces termes, bien qu'ils soient couramment utilisés en informatique, prennent un sens particulier dans le contexte de notre théorie.
Les données, dans notre théorie, ne sont pas simplement des bits et des octets, comme nous pourrions les comprendre dans le contexte de l'informatique. Au lieu de cela, nous parlons de données dans un sens plus universel, comme une forme fondamentale d'information qui peut être codée dans le tissu même de l'univers. Ces données sont partout autour de nous et en nous, imbriquées dans la structure même de la réalité. Elles sont l'information fondamentale qui, une fois décompressée, donne naissance à tout ce qui existe.
La décompression, dans ce contexte, est le processus par lequel ces données sont transformées en quelque chose de perceptible. C'est un processus qui se produit constamment et à toutes les échelles de l'univers, des plus petites particules subatomiques aux plus grandes structures cosmiques. C'est à travers ce processus de décompression que l'information fondamentale de l'univers se manifeste en tant que matière, énergie, espace et temps.
Cependant, toutes les données ne sont pas décompressées de la même manière. Certaines données sont décompressées localement, créant des poches d'espace-temps où le temps semble s'écouler à des vitesses différentes. C'est ce que nous observons dans les phénomènes comme la dilatation du temps près d'un trou noir, où le temps semble s'écouler plus lentement à cause de la grande quantité d'énergie (et donc de données) qui est décompressée.
De même, certaines données sont décompressées de manière à être enchevêtrées, créant des liaisons quantiques entre des particules distantes. C'est ce que nous observons dans le phénomène de l'intrication quantique, où l'état de deux particules peut être instantanément lié, quelle que soit la distance qui les sépare.
Dans ce chapitre, nous explorerons plus en détail ces concepts de données et de décompression, et examinerons comment ils peuvent éclairer notre compréhension de divers phénomènes dans l'univers. Nous verrons comment cette perspective peut apporter un nouvel éclairage sur des concepts tels que la superposition quantique, l'intrication quantique, la dilatation du temps et bien d'autres.