Comment va-t-il notre Bob ?
Eh bien, Bob va beaucoup mieux. Enfin, s’il va mieux, c’est surtout grâce aux antidépresseurs et au fait que Patrick est parti vivre en Australie chez une femme rencontrée sur Paris. Bon débarras, s’était-il dit en accompagnant son « ami » à l’aéroport.
Malheureusement, chassez la peste et vous vous retrouverez avec le choléra. Pour remplacer Patrick en qualité de squatteur, sa mère, Ginette, est venue vivre avec lui quelques temps pour s’assurer que tout allait bien. Bob ne sait pas trop s’il a gagné au change car Ginette n’est pas ce qu’on appellerait une colocataire idéale, ni une mère idéale non plus. Addicte à à peu près tout, elle habite avec son mari Gérard depuis presque 35 ans dans un HLM miteux d’une banlieue non moins miteuse. Ginette est un peu tête en l’air, et dit ce qu’elle pense. Et même si elle ne pense pas souvent, il s’avère qu’elle parle très souvent. « Avoir un avis sur tout, tout le temps ! » c’est sa marque de fabrique. « Elle aurait dû faire psychologue, » dit fréquemment son mari, Gérard, à ses collègues du PMU après quelques tournées alcoolisées. Bob, lui, pense surtout qu’en étant psychologue, sa mère aurait propulsé le suicide au premier rang des causes de mortalité dans notre pays.
La voilà donc fraîchement débarquée avec son chien, Kiki, un Yorkshire agaçant
et malade et ses soutiens-gorge léopard dont le bonnet dépasse l’entendement.
Les premiers jours, grâce aux antidépresseurs, la cohabitation se passe. L’appartement est en chantier. Kiki, le chienchien à sa maman, a déjà marqué une cinquantaine de fois son territoire sur tous les tissus de l’appartement. « La télévision est allumée non-stop du matin au soir et le volume couvre très légèrement les aboiements du chien. » c’est le mot trouvé dans la boite aux lettres de Bob.
Après une semaine de colocation forcée, Bob hésite à rentrer chez lui. Il aime sa mère, mais ne la supporte pas. Et aujourd’hui, elle a invité des copines de bridge. Bob déteste le bridge, mais ce qu’il déteste par-dessus tout, ce sont les copines de bridge de sa mère. Mais Bob n’a pas le choix, il doit rentrer sous peine de se retrouver à expliquer aux policiers pourquoi quatre quinquagénaires sont défoncées à la marijuana dans son salon.
« Tiens, Bob, tu sais quoi ? on parlait de toi justement, » lança-t-elle alors qu’il se faisait mordre le mollet par Kiki. « Tu sais que tu peux tout me dire, mon grand. Mylène te connait depuis toujours et elle est persuadée que tu es, tu sais, que tu aimes les trucs de mecs. C’est de ma faute, je n’aurai pas dû te mettre des suppositoires quand tu étais malade. » Les suppositoires, c’était le remède miracle de Ginette. Pour certains, c’était les câlins, pour elle, c’était les suppositoires. Elle en avait récupéré une palette « tombée du camion » alors que Bob n’avait que 3 ans. « Il ne faut pas gaspiller ! et puis, ça ne peut pas te faire de mal ! » disait-elle lorsque Bob se sentait malade, se blessait, était triste, avait faim ou était joyeux. « Le suppositoire, c’est la vie ! » ironisait son père qui n’avait que faire des suppliques de son fils alors que Ginette préparait l’offensive.
A cet instant, Bob a envie de mourir, malgré les antidépresseurs.
Mais, c’est deux jours plus tard que la vie de Bob glissa entre ses doigts. A peine rentré du boulot, Ginette lui fit face, un verre de Martini sans glace dans sa main droite et la clope au bec. Des gitanes maïs que Bob et son père détestent et dont l’odeur imprègne chaque millimètre carré de tissu dans un rayon de 50 mètres.
« Bob, chou, je dois t’annoncer quelque chose. Je quitte ton père, j’ai trouvé un fiancé. Il est plus jeune que moi, mais les petits jeunes, c’est bon pour la santé. Et puis, ton père au lit, c’est comme Derick, c’est long, ennuyeux et sans surprise. Tiens, je vais te raconter comment ça s’est passé la dernière fois et tu me diras ce que tu en penses. » S’en suivit un monologue de Ginette peu avare des détails croustillant. Bob ne se sent pas bien, il tente de penser à autre chose que ses parents dans le lit conjugal.
Finalement Bob sent qu’une crise de panique va le submerger. Il en fait part à sa mère qui lui demande de patienter, qu’elle va lui trouver un remède de grand-mère. Elle revient deux minutes après avec deux comprimés et un grand verre à l’odeur douteuse :
« Tiens, avale-moi ça avec ce Whiskey ! Et cul sec, mon con ! »
Bob refuse, objecte que l’alcool ne fait pas bon ménage avec les antidépresseurs, mais sa mère sait être persuasive. A grands coups de « T’es bien comme ton père, une chochotte ! » et de « Parfois, je me demande si tu es vraiment mon fils ! un jour, je ferai un test ADN ! » elle finit de convaincre Bob car il sait qu’elle insistera jusqu’à ce qu’il abdique.
« Tu en as de la chance d’avoir une mère comme moi ! » lui assena-t-elle alors qu’il avalait d’un trait son verre en grimaçant.
Ricardsonnement vôtre.
« Dans l'abysse originel du néant, naît un souffle, une étincelle, le Big Bang. Un cube, contenu d'informations primordiales, se tient au cœur de ce cataclysme, énigmatique et silencieux. Il danse, il vibre, il résonne - une symphonie cosmique en crescendo, décompressant sans fin.
Tels des notes sur une partition, les données se déroulent, se déployant dans l'espace et le temps. Une mélodie éternelle se dessine, écho de la création, ordre dans le chaos, révélant un univers de possibilités infinies. La matière, l'énergie, la vie elle-même, ne sont que des harmoniques de cette mélodie universelle.
Au cœur de l'océan d'informations, des îles de cohérence émergent, façonnant galaxies, étoiles, planètes. Ces bulles de réalité sont des chants d'amour à la création, des poèmes écrits dans le langage de la physique.
Et dans cet océan d'informations, nous naviguons, des marins de conscience, des explorateurs de la réalité. Nous percevons, nous interagissons, nous créons - nous traçons notre propre mélodie dans la symphonie cosmique.
Notre libre arbitre, notre conscience, sont le fruit de notre danse avec l'univers, une danse guidée par le courant de la décompression. Nous sommes à la fois spectateurs et acteurs, observateurs et participants, dans ce ballet cosmique de l'information.
Car nous sommes l'univers qui se connaît lui-même, l'information se percevant elle-même. Et dans chaque moment, dans chaque pensée, dans chaque acte, nous résonnons avec la mélodie de la création.»
Chapitre 1 :
Introduction à la théorie de l'univers comme décompresseur de données
L'existence, dans sa forme la plus brute, est une expérience de constante évolution et de changements imprévisibles. L'univers, avec son ballet d'étoiles, de planètes et de galaxies, se déroule dans un spectacle sans fin de création et de destruction. Pourtant, malgré cette apparence de chaos, il existe un ordre sous-jacent qui régit la réalité, une structure qui donne du sens à l'ensemble de ces mouvements apparemment aléatoires. Cette structure, selon la théorie présentée dans ce livre, est l'information.
L'idée que l'information est fondamentale pour la réalité n'est pas nouvelle. Les physiciens ont longtemps supposé que l'information est une composante essentielle de l'univers, une notion qui a été explorée en profondeur dans le domaine de la théorie de l'information quantique. Cependant, la proposition que nous mettons en avant va au-delà de cette idée, suggérant que l'information est non seulement essentielle, mais qu'elle est le substrat fondamental de la réalité.
Selon notre théorie, l'univers est un immense décompresseur de données, où la matière, l'énergie, l'espace et le temps ne sont que des manifestations de l'information en cours de décompression. Tout comme un fichier compressé sur votre ordinateur contient une multitude d'informations qui sont révélées lorsque vous le décompressez, l'univers est constamment en train de décompresser un océan de données chaotiques pour révéler la réalité que nous percevons.
Cette décompression se fait à différents niveaux et à différentes échelles. Au niveau microscopique, nous avons les particules subatomiques, où l'information est décompressée pour donner naissance à des particules élémentaires comme les quarks et les leptons. À une échelle plus grande, nous avons les atomes, les molécules, les cellules, les organismes et, finalement, les planètes, les étoiles et les galaxies. Chacun de ces niveaux est le produit d'un processus de décompression qui transforme l'information en quelque chose de tangible et de perceptible.
Mais qu'en est-il de la conscience ? Où se situe-t-elle dans ce tableau ? Selon notre théorie, la conscience est également un produit de la décompression de l'information. Notre cerveau est un décompresseur extraordinairement complexe, capable de traiter une énorme quantité d'informations pour créer notre expérience subjective de la réalité. Chacune de nos pensées, de nos perceptions et de nos émotions est le résultat de ce processus de décompression de l'information.
Dans ce chapitre, nous allons explorer en détail ces idées et examiner comment elles peuvent éclairer notre compréhension de l'univers et de notre place en son sein. Nous verrons comment cette théorie peut unifier de nombreux aspects apparemment disjoints de la réalité et offrir une nouvelle perspective sur les mystères les plus profonds de l'existence.
Chapitre 2 :Le concept de données et de décompression
Pour comprendre la théorie de l'univers en tant que décompresseur de données, nous devons d'abord comprendre ce que nous entendons par "données" et "décompression". Ces termes, bien qu'ils soient couramment utilisés en informatique, prennent un sens particulier dans le contexte de notre théorie.
Les données, dans notre théorie, ne sont pas simplement des bits et des octets, comme nous pourrions les comprendre dans le contexte de l'informatique. Au lieu de cela, nous parlons de données dans un sens plus universel, comme une forme fondamentale d'information qui peut être codée dans le tissu même de l'univers. Ces données sont partout autour de nous et en nous, imbriquées dans la structure même de la réalité. Elles sont l'information fondamentale qui, une fois décompressée, donne naissance à tout ce qui existe.
La décompression, dans ce contexte, est le processus par lequel ces données sont transformées en quelque chose de perceptible. C'est un processus qui se produit constamment et à toutes les échelles de l'univers, des plus petites particules subatomiques aux plus grandes structures cosmiques. C'est à travers ce processus de décompression que l'information fondamentale de l'univers se manifeste en tant que matière, énergie, espace et temps.
Cependant, toutes les données ne sont pas décompressées de la même manière. Certaines données sont décompressées localement, créant des poches d'espace-temps où le temps semble s'écouler à des vitesses différentes. C'est ce que nous observons dans les phénomènes comme la dilatation du temps près d'un trou noir, où le temps semble s'écouler plus lentement à cause de la grande quantité d'énergie (et donc de données) qui est décompressée.
De même, certaines données sont décompressées de manière à être enchevêtrées, créant des liaisons quantiques entre des particules distantes. C'est ce que nous observons dans le phénomène de l'intrication quantique, où l'état de deux particules peut être instantanément lié, quelle que soit la distance qui les sépare.
Dans ce chapitre, nous explorerons plus en détail ces concepts de données et de décompression, et examinerons comment ils peuvent éclairer notre compréhension de divers phénomènes dans l'univers. Nous verrons comment cette perspective peut apporter un nouvel éclairage sur des concepts tels que la superposition quantique, l'intrication quantique, la dilatation du temps et bien d'autres.
Chapitre 3 :
Le concept
de données et de décompression
Pour comprendre la théorie de l'univers en tant que décompresseur de données, nous devons d'abord comprendre ce que nous entendons par "données" et "décompression". Ces termes, bien qu'ils soient couramment utilisés en informatique, prennent un sens particulier dans le contexte de notre théorie.
Les données, dans notre théorie, ne sont pas simplement des bits et des octets, comme nous pourrions les comprendre dans le contexte de l'informatique. Au lieu de cela, nous parlons de données dans un sens plus universel, comme une forme fondamentale d'information qui peut être codée dans le tissu même de l'univers. Ces données sont partout autour de nous et en nous, imbriquées dans la structure même de la réalité. Elles sont l'information fondamentale qui, une fois décompressée, donne naissance à tout ce qui existe.
La décompression, dans ce contexte, est le processus par lequel ces données sont transformées en quelque chose de perceptible. C'est un processus qui se produit constamment et à toutes les échelles de l'univers, des plus petites particules subatomiques aux plus grandes structures cosmiques. C'est à travers ce processus de décompression que l'information fondamentale de l'univers se manifeste en tant que matière, énergie, espace et temps.
Cependant, toutes les données ne sont pas décompressées de la même manière. Certaines données sont décompressées localement, créant des poches d'espace-temps où le temps semble s'écouler à des vitesses différentes. C'est ce que nous observons dans les phénomènes comme la dilatation du temps près d'un trou noir, où le temps semble s'écouler plus lentement à cause de la grande quantité d'énergie (et donc de données) qui est décompressée.
De même, certaines données sont décompressées de manière à être enchevêtrées, créant des liaisons quantiques entre des particules distantes. C'est ce que nous observons dans le phénomène de l'intrication quantique, où l'état de deux particules peut être instantanément lié, quelle que soit la distance qui les sépare.
Dans ce chapitre, nous explorerons plus en détail ces concepts de données et de décompression, et examinerons comment ils peuvent éclairer notre compréhension de divers phénomènes dans l'univers. Nous verrons comment cette perspective peut apporter un nouvel éclairage sur des concepts tels que la superposition quantique, l'intrication quantique, la dilatation du temps et bien d'autres.